• Le choix de nos matières est essentiellement lié au respect de l’homme, des animaux et de la nature.
    C’est le point de départ de nos pulls. Elles peuvent retourner à la terre, excluant ainsi toutes les matières synthétiques et tous pesticides.


    « Ils ne pouvaient donc imaginer à quel point la défense d’une marge humaine assez grande et généreuse pour contenir même les géants pachydermes pouvait être la seule cause digne d’une civilisation ». Romain Gary


    Les pesticides dans l’agriculture signent la mort des abeilles, des oiseaux, des hérissons, de tous les insectes, ils tuent et empoisonnent les hommes. Le coton doit être biologique si nous souhaitons défendre cette marge humaine dont parle Romain Gary dans Les Racines du Ciel.
    L’explosion de la demande de cachemire a aussi ses dérives : élevages intensifs mais aussi élevages extensifs tellement nombreux qu’ils rentrent en compétition avec les animaux sauvages pour les points d’eau.
    Que dire des matières synthétiques : polyamide, polyester issu du pétrole qui polluent la terre, les océans, les animaux et nous même car non biodégradables. Elles représentent 60% des fibres textiles.

  • L’alpaga : notre laine coup de cœur

    Les alpagas vivent en harmonie avec la nature sur les hauts plateaux andins à plus de 3000 mètres d’altitude, où les températures peuvent varier de +25° à -20°C. A cette altitude l’agriculture n’est plus possible.
    Ce qui étonne quand on porte un pull en alpaga, c’est sa légèreté : sa fibre est remplie de poches d’air permettant une chaleur et une douceur incomparable.
    Nous utilisons principalement du baby alpaga qui désigne la finesse de la fibre de moins de 22 microns des premières tontes des alpacas.

    La production de laine est au cœur de beaucoup de scandales, notamment du fait des mauvais traitements infligés aux animaux et mérite une sélection minutieuse.
    Nous n’avons pas retenu la laine de moutons de nos alpages français car son toucher reste rêche et sert surtout à la fabrication de matelas.
    Après maintes réflexions, notre choix s’est porté sur la laine d’alpaga.

    Ce sont encore des élevages traditionnels qui ne subissent pas le productivisme des élevages des chèvres cachemire en Chine et des moutons en Australie.
    L’alpaga est l’animal producteur de fibres ayant le moins d’impact sur son environnement : contrairement au mouton ou à la chèvre, il coupe l’herbe au lieu de l’arracher, il n’a pas de sabots mais 2 onglons munis de coussinets, ce qui minimise l’érosion des sols.

    Une fois par an, au printemps, les alpagas sont tondus.
    La laine est triée en fonction de sa couleur, allant du blanc au noir avec une déclinaison de beige, brun, gris permettant de faire des pulls 100% naturels, économisant de l’eau de l’énergie et de la teinture.
    La laine d’alpaga contient très peu de lanoline ou graisse de laine (2 fois moins que le cachemire et 3 fois moins que le mouton), sa fibre naturellement propre nécessite peu d’énergie et pas de produits de synthèse nocifs dans le processus de nettoyage.

  • Le lin : la fibre écologique

    Le lin est certainement la fibre la plus écologique avec le chanvre.
    Majoritairement cultivé en Europe, dans une ceinture qui va de la Normandie au Pays-Bas ainsi qu’aux abords de la mer baltique, le lin ne nécessite pas de pesticides et se contente de l’eau de pluie.
    Les liniculteurs respectent une rotation de 6 à 7 ans entre 2 cultures afin de ne pas épuiser les sols.
    Le lin contribue ainsi au maintien de la biodiversité des agro-systèmes et des paysages.

    Tricoté, le lin ne froisse pas, de matière noble et vibrante, il se patine avec le temps.

    Véritable puit de carbone, un hectare de lin retient chaque année 3.7 tonnes de Co2.

    Sa transformation en fibres est naturelle et mécanique sans ajout de produit chimique.
    Le lin ne laisse pas de déchet car toute la plante est utilisée, que ce soit pour l’isolation, l’huile ou pour les graines à mettre dans sa salade.

    Une dizaine de métiers est mobilisée pour réaliser un pull en lin, lien invisible qui uni agriculture et manufactures : on a planté des graines de lin, puis réalisé les étapes du rouissage, teillage, filage. Vient ensuite la teinture et le tricotage.

  • Le coton : l'or blanc

    Chez Les Racines du Ciel, tous nos cotons sont cultivés en agriculture biologique car le coton conventionnel est grand consommateur de pesticides, soit environ 25% des pesticides utilisées dans le monde.
    Les cotons Giza ou Pima que nous sélectionnons pour nos pulls sont des cotons d’exception à fibres longues qui confèrent à chaque vêtement notre idée du luxe : la qualité de la matière allée à la durabilité, indissociable de nos valeurs sociales et écologiques.

    On évalue la qualité des cotons en fonction de la longueur de leurs fibres : pour un coton haut de gamme comme le Giza ou le Pima de nos pulls d’hiver, les fibres extra longues mesurent au moins 35 mn, alors que pour un coton standard, elles font moins de 22 mn.
    Il y a quelques années, nous avons découvert le coton égyptien Giza que nous utilisons maintenant pour nos pulls d’été.
    Il a la particularité d’être soyeux, uniforme et résistant.
    C’est un coton à fibres extra longues qui représente moins de 0.5% du coton égyptien, qui lui-même représente moins de 0.5% de la production mondiale !
    Cueilli à la main lorsque chaque boule de coton arrive à maturité – à la différence du coton conventionnel qui est récolté en une fois mécaniquement – il pousse sur un territoire très fertile à l’est du delta du Nil.